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Pas que le vin dans la vie
11 juillet 2007

Super-toscans: vrais italiens ou faux Bordeaux ?

Quatre des principaux "Super-Toscan" horizontale millésime 2000

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Autour d'un menu simple italien, dégustation comparative sur le millésime 2000 des vins suivants:

  1. SASSICAIA 2000 : « Super-toscan pionnier » de la série (85 % C. Sauvignon et 15% C. Franc). Robe à peine évoluée, sombre et brillante. Nez marqué par des notes de tabac et de fumé. Acidité dominante, tanins fondus, ½ corps. Un « vin de femme »  souligne l’un des participants. Très bon accord finalement avec le carpaccio de bœuf. L’acidité du vin relève le plat.

  1. ORNELLAIA 2000 : « séducteur » de la série (60% Cab. Sauv, 25% Merlot, 12% Cab. Franc et % Petit-Verdot).Texture du vin huileuse, jambes grasses. Reflets bleutés. Le nez est dense avec une dominance de violette. A l’aération des senteurs plus exotiques de lavande apparaissent. L’accord avec le risotto aux cèpes est réussi.

  1. MESSORIO 2000 : « challenger » de la série » (100% Merlot). Beaucoup moins connu que les autres dinosaures, Le Macchiole (Eugenio Campolni) produit des très jolis vins mono-cépage agréables à table (C’est sa fille maintenant qui gère le Domaine).. Sombre et opaque au niveau de la robe. Un nez coquin sur des notes de poivre avec des petites touches mentholées par ci par là. Bouche soutenue mais possédant une belle « buvabilité ».

  1. MAGNUM MASSETO 2000: “ le HUMMER” de la série (100% Merlot). L’autre grosse pointure de la Tenuta Dell’Ornellaia. Jeune ! très jeune !!! massif, alcooleux, dominant. On a eu du mal avec ce vin. On aurait dû le carafer ou le déguster plus évolué. En tout cas le style du vin ne fait pas dans la dentelle.

CONCLUSIONS :

1.      SASSICAIA et MESSORIO pour les palais européens : fins, suaves et stylés.

2.      ORNELLAIA et MASSETO plus dans le style de Robert Parker : puissant, sophistiqué.

3.      2000 : Millésime plutôt moyen, mais finalement d’un vin à l’autre : difficile de généraliser. En tout cas prêt à boire.

4.      Vins italiens ou Bordeaux ? Je n’ai pas une seule fois eu l’impression de boire un Bordeaux : Les acidités, les alcools sont différents.

5.      Le vin préféré de la soirée ? Il y a eu deux écoles : ORNELLAIA impressionnant pour son évolution qualitative dans le verre au contact de l’oxygène. MESSORIO pour son grain soyeux et sa fraîcheur…

6.      Et SASSICAIA ? Respect ! 1er millésime 1948. Il fallait le faire ! Ce vin pourrait être le « Paul Bocuse » de la nouvelle cuisine.

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