Un nouveau film sur le vin

A good year : A lire qu'après avoir vu le film !

Le nouveau film de Ridley Scott, très "cliché" évoque une tranche de vie d'un banquier plutôt requin qui hérite d'une propriété fabuleuse dans le Lubéron, témoin de son passé.

Quelques réflexions à chaud:

• Jolis paysages sur le vignoble provençal, ça donne envie
• Le vigneron français (Didier Bourdon) est stéréotypé; ça ne va pas faire plaisir à tout le monde: Pouilleux, pieds nus dans ses baskets, chantant à ses vignes, pas rasé, avec son chien idiot qui le suit partout, ne comprenant rien à l'oenologie moderne, et produisant une véritable piquette.
• Par contre:dans le film arrive d'on ne sait où une petite américaine ado, blondinette et mignonnette qui, pour la seule raison qu'elle est née dans la Nappa, comprend tout sur les vins de garage (elle les appelle "vin de boutique"). On voit une scène où elle se fâche avec le pauvre vigneron (30 vendanges derrière lui) sur une question d'égrappage: ridicule.
• Rebondissement, à la fin du film, on découvre que notre vigneron est l'auteur d'une pure merveille: "Le Coin Perdu", vin génial, très rare et très cher.
• Bon point pour les Français: Notre pauvre vigneron et la jolie petite serveuse qui tombe amoureuse du banquier parlent un anglais parfait et sans accents. Plutôt rare dans le pays.
• L 'oenologue qui passe inspecter les vignes: génial ! impossible dans la réalité mais amusant.
• Un peu de pub dans le film: Bandol Tempier 1969 et la voiture "Smart".
• Justement, l'oncle qui dilue le bandol 69 dans de l'eau avant de le donner en dégustation au petit garçon, est un passage agréable.
• Cet oncle est un vrai épicurien: Toujours un verre à la main, un cigare au bec, et apparemment très habile avec les femmes.

Après "Mondovino" et "Sydeways", le vin n'en fin pas d'être à la mode!