Ma nouvelle cave.

Vive le stock !

Ce matin j'ai reçu 9 palettes! Après avoir tout rangé, j'ai passé un moment dans ma cave au milieu de mes bouteilles. Sans bouger. Dans le calme, Assis sur une caisse de Priorato. Et j’ai pensé…

Jamais je n'ai eu autant de vins dans ma cave. Ca sent le terroir de tous les côtés ! Barbaresco, pétillant de Loire, magnum de Pessac, Colheita, bouteilles de Saké, demi-jeanne d'huile toscane, Aceto balsamico, vieux Bandol, Sauternes 1967, Malbec de Mendoza noir comme les yeux d’une femme jalouse… Quand j’y pense, tout ce que j’ai déjà bu !!!

Dans ma cave il y a les bouteilles qui tombent sans se briser pendant que mon cœur s’arrête de battre… Il y a celles qui sont bouchonnées qui m’ont été remises mais que je ne remettrai finalement jamais au viticulteur et qui finiront dans le « casse-tout » près de la maison un dimanche matin.

On trouve aussi des caisses en bois éventrées, des alvéoles cartonnées, un tablier de sommelier, une climatisation à 16 degrés… Des cartes de vignoble, des bons de livraisons, un dérouleur de gros scotch, des livres professionnels, un diable, des verres à dégustations avec les tanins collés au fond, un crachoir triste car toujours vide, un diplôme du siècle dernier encadré qui ne sera jamais accroché.

Derrière toute cette ambiance logistique, il y tous ces hommes qui font le vin et tous ceux qui le boivent. Moi je suis le relais. Quel beau métier, j’aime mon métier !

Il y a les fax aux douanes, les milliers de coup de fil envoyés dans le stress au transporteur (pardon…), les factures des viticulteurs en attente et ma comptable toujours agréable (coucou Fanny !)

Il y dans cette cave tous nos commentaires de dégustation autour du tonneau, toutes ces définitions de terroirs, de cépages. Il n’y a que de la bonne humeur et toujours le même sourire passionnés sur les visages.

Ma nouvelle cave est pleine à craquer… quelle joie !